Qu'a t il dit, dans le sens profond des mots?
A quoi servent ils ces monstres sacrés,
Ceux que l'on aime sans raison, à qui l'on s'offre timidement,
Le temps d'une ivresse, le temps d'une chanson,
Le temps qui fuit déjà et qu'on peine à ralentir,
Mais alors que déjà, il faut partir... Ceux qui font mal
Et que l'on pardonne, bêtises? caprice? traîtrise? De sa propre personne,
De son propre coeur que l'on sens vagir, piétiné, ignoré même !
Car après tout qu'est il, juste un battement sourd, mais pourquoi bat il.
La vie, bien sur, c'est une évidence.
Coïncidence même lorsque vie et coeur s'entende,
L'espoir déjà présent ne permet aucune réticence.
Il faut vivre, il faut se nourrir, s'habiller, s'apprêter, se supporter, et ce sans fléchir.
Car pour quelle autre raison nous a t on doté d'un corps, et d'un esprit.
Plus d'interrogations, elle ronge l'esprit, et affaiblisse le corps.
Appellera t il?
Juste une dernière, démontrant l'art très peu subtil
De badiner floutée sur l'opacité d'un fil. Jeune fille
Tu te perd, tu t'oublies. Prend donc garde d'un homme
Qui te parle hardiment. Qui te dis que ton coeur à toi est juste différent
Des autres passées, des autres aimées, le temps d'une chanson
Le temps d'une ivresse,
Le temps, tout simplement.